Comment la presse a parlé du jeûne 2012…

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Sur cette page, vous trouverez les articles, les dépêches ou les liens des émissions parlant du Jeûne international du 6 au 9 août 2012…

 

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Source : 20 minutes

http://www.20minutes.fr/article/983847/fin-jeune-militants-contre-armes-nucleaires

Fin du jeûne pour les militants contre les armes nucléaires
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Commémoration des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki par des militants anti armes nucléaires, le 9 août 2012 à Paris. A.Chauvet - 20 Minutes

NUCLEAIRE - Ils manifestent leur opposition aux armes nucléaires depuis lundi, rendant ainsi hommage aux disparus d'Hiroshima et Nagasaki...

Débuté le 6 août, date anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima au Japon en 1945, le jeûne mené par 80 personnes devant le Mur pour la Paix, sur le Champ de Mars à Paris, prend fin ce jeudi. La manifestation pacifique contre les armes nucléaires s’achève ainsi le jour de l’anniversaire de Nagasaki, le second bombardement sur le Japon.

Avec des danses, des marches, des chants, les manifestants ont tenu à rendre hommage au peuple japonais, marqué par le nucléaire aussi bien civil que militaire. Sur les banderoles, Fukushima, Hiroshima, Tchernobyl ou Mururoa se mêlent à la nuée de drapeaux nationaux. «Nous voulons montrer que le problème est mondial, explique Patrice Bouveret, de l’Observatoire des armements, et interpeller le gouvernement français qui s’est engagé aux Nations unies dans le traité de non-prolifération mais qui bloque toutes les discussions pour garder son arme nucléaire.»

Civil ou militaire, «les conséquences sont les mêmes»

Alors que le débat sur l’énergie nucléaire est sur le devant de la scène depuis la catastrophe de Fukushima, celui sur les armes semble laissé de côté. Pourtant, pour Patrice Bouveret, «les conséquences sont les mêmes»: à Hiroshima ou à Fukushima, les conséquences sur la santé des populations seront tout aussi durables. «Il n’y a pas d’alternative à l’arme nucléaire comme il peut y en avoir à l’énergie, mais au Japon, on en est à la troisième génération de gens malades depuis Hiroshima et Nagasaki, comme pour le personnel qui a travaillé aux essais nucléaires».

«L’abandon de l’arme nucléaire nécessiterait une réorganisation de la sécurité nationale et ne peut se faire qu’avec les huit autres pays qui la possèdent, reconnaît Patrice Bouveret. Mais l’arme nucléaire est différente des autres, inhumaine, et ne doit plus être utilisée.» Au dernier jour de leur mobilisation, les militants ont rompu le jeûne à la mairie du 2e arrondissement de Paris. Un jeûne, pas une grève de la faim, précise Patrice Bouveret: «Car la durée en était définie avant, tandis qu’une grève de la faim se fait tant qu’on n’a pas obtenu ce qu’on demande. Pour nous, ça aurait pu être très long…»

Audrey Chauvet


Source : citizenside

http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2012-08-08/65576/paris-jeune-international-pour-l-abolition-des-armes-nucleaires.html#f=0/533533
Paris : Jeûne international pour l'abolition des armes nucléaires
Paris, France ♦ 08 août 2012

Vous y étiez ?

 

La Maison de la vigilance a organisé du 6 au 9 août 2012 à Paris un jeûne en soutien de la campagne ICAN. A ce titre, plusieurs manifestants se sont réunis ce mercredi 8 août au parc du Champs de Mars.

ICAN est une campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires en souvenir des victimes d'Hiroshima et de Nagasaki. En France, 62 organisations en sont membres.

Pourquoi ce jeûne ?

  • Hiroshima 200 000 morts
  • Nagasaki 140 000 morts

Plus d'informations sur le site officiel de la maison de la vigilance et sur celui de l'ICAN.



Source : Corse Matin

http://www.corsematin.com/article/france/des-opposants-aux-armes-nucleaires-font-les-morts-sous-la-tour-eiffel.731465.html
Des opposants aux armes nucléaires font les morts sous la Tour Eiffel
Publié le mercredi 08 août 2012 à 18h58
Des opposants aux armes nucléaires pendant leur "die-in" sous la Tour Eiffel, à Paris, le 8 août 2012 
Plusieurs dizaines d'opposants à l'armement nucléaire ont fait les morts mercredi sous la Tour Eiffel à l'occasion du 67ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, qui ont tué quelque 200.000 personnes.

Ce "die in", à l'initiative de Sortir du nucléaire, du collectif "Armes nucléaires stop" (dont fait partie Europe-Ecologie-les-Verts) et de "la Maison de vigilance", était planifié dans le cadre du jeûne organisé du 6 août (anniversaire d'Hiroshima) au 9 août (Nagasaki) à Paris pour demander l'abolition des armes nucléaires. 80 personnes participent à ce jeûne.

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Après avoir mis en place au Mur pour la paix, sur le Champ de Mars, une exposition de photos des deux villes japonaises et des victimes des bombardements de 1945, les jeûneurs se sont rendus en silence au pied de la Tour Eiffel en brandissant des banderoles sur lesquelles était inscrit : "Abolition des armes nucléaires", "Don't kill our children" (Ne tuez pas nos enfants).

Sur leurs tee-shirts, on pouvait lire: "Un monde libéré des armes nucléaires est possible". Certains étaient masqués de blanc ou couverts d'une cape noire, d'autres avaient un costume jaune en forme de missile.

Arrivés sous la Tour Eiffel, ils se sont allongés par terre, sous les regards médusés des centaines de touristes. Au milieu d'eux, un danseur japonais en costume noir et masque blanc, accompagné par les sanglots d'une trompette, mimait les douleurs et contorsions de victimes des bombardements nucléaires.

La manifestation a duré près d'une heure et s'est achevée avec des slogans scandés comme une mélopée, "Hiroshima, plus jamais ça, Nagasaki non merci". Un jeûneur distribuait aux touristes des brochures expliquant l'événement en pas moins de 15 langues (anglais, espagnol, mais aussi turc, russe, chinois, polonais...).

Des Italiens accompagnés de deux enfants ont trouvé le die-in "impressionnant". Giulio rappelait que les Italiens n'ont pas de centrale nucléaire et "sont contre" cette énergie. Joanna, de Grande-Bretagne, essayait d'expliquer à ses deux jeunes enfants l'objet de la manifestation.

En parallèle, un groupe de jeûneurs s'est rendu dans la matinée au ministère de la Défense pour demander, comme tous les mois, l'abolition des armes nucléaires. Leur demande d'entretien ayant été refusée, ils sont allés au siège du PS, rue de Solférino, où ils ont été reçus pendant une heure par le directeur adjoint du cabinet de Martine Aubry, David Lebon.

Le jeûne doit s'achever jeudi au Mur pour la paix, avec une commémoration et un spectacle.

Il a été lancé en 1984 à Taverny (Val-d'Oise), devant le poste de commandement souterrain des forces nucléaires françaises, par Théodore Monod, scientifique et explorateur, et Solange Fernex, pacifiste et militante des Verts. Transféré à Paris, il a pris cette année une ampleur particulière avec la participation de nouvelles organisations et quatre fois plus de jeûneurs.


Source : afp vidéo

http://www.dailymotion.com/video/xsp0gi_die-in-sous-la-tour-eiffel-pour-l-abolition-des-armes-nucleaires_news


Source : Libération

http://www.liberation.fr/depeches/2012/08/08/des-opposants-aux-armes-nucleaires-font-les-morts-sous-la-tour-eiffel_838572
Des opposants aux armes nucléaires font les morts sous la Tour Eiffel
8 août 2012 à 18:58
Des opposants aux armes nucléaires pendant leur "die-in" sous la Tour Eiffel, à Paris, le 8 août 2012

Plusieurs dizaines d'opposants à l'armement nucléaire ont fait les morts mercredi sous la Tour Eiffel à l'occasion du 67ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, qui ont tué quelque 200.000 personnes.

Ce "die in", à l'initiative de Sortir du nucléaire, du collectif "Armes nucléaires stop" (dont fait partie Europe-Ecologie-les-Verts) et de "la Maison de vigilance", était planifié dans le cadre du jeûne organisé du 6 août (anniversaire d'Hiroshima) au 9 août (Nagasaki) à Paris pour demander l'abolition des armes nucléaires. 80 personnes participent à ce jeûne.

Après avoir mis en place au Mur pour la paix, sur le Champ de Mars, une exposition de photos des deux villes japonaises et des victimes des bombardements de 1945, les jeûneurs se sont rendus en silence au pied de la Tour Eiffel en brandissant des banderoles sur lesquelles était inscrit : "Abolition des armes nucléaires", "Don't kill our children" (Ne tuez pas nos enfants).

Sur leurs tee-shirts, on pouvait lire: "Un monde libéré des armes nucléaires est possible". Certains étaient masqués de blanc ou couverts d'une cape noire, d'autres avaient un costume jaune en forme de missile.

Arrivés sous la Tour Eiffel, ils se sont allongés par terre, sous les regards médusés des centaines de touristes. Au milieu d'eux, un danseur japonais en costume noir et masque blanc, accompagné par les sanglots d'une trompette, mimait les douleurs et contorsions de victimes des bombardements nucléaires.

La manifestation a duré près d'une heure et s'est achevée avec des slogans scandés comme une mélopée, "Hiroshima, plus jamais ça, Nagasaki non merci". Un jeûneur distribuait aux touristes des brochures expliquant l'événement en pas moins de 15 langues (anglais, espagnol, mais aussi turc, russe, chinois, polonais...).

Des Italiens accompagnés de deux enfants ont trouvé le die-in "impressionnant". Giulio rappelait que les Italiens n'ont pas de centrale nucléaire et "sont contre" cette énergie. Joanna, de Grande-Bretagne, essayait d'expliquer à ses deux jeunes enfants l'objet de la manifestation.

En parallèle, un groupe de jeûneurs s'est rendu dans la matinée au ministère de la Défense pour demander, comme tous les mois, l'abolition des armes nucléaires. Leur demande d'entretien ayant été refusée, ils sont allés au siège du PS, rue de Solférino, où ils ont été reçus pendant une heure par le directeur adjoint du cabinet de Martine Aubry, David Lebon.

Le jeûne doit s'achever jeudi au Mur pour la paix, avec une commémoration et un spectacle.

Il a été lancé en 1984 à Taverny (Val-d'Oise), devant le poste de commandement souterrain des forces nucléaires françaises, par Théodore Monod, scientifique et explorateur, et Solange Fernex, pacifiste et militante des Verts. Transféré à Paris, il a pris cette année une ampleur particulière avec la participation de nouvelles organisations et quatre fois plus de jeûneurs.


Source : boursorama

http://www.boursorama.com/actualites/des-opposants-aux-armes-nucleaires-pendant-leur-die-in-sous-la-tour-eiffel-a-paris-le-8-ao-t-2012-9774c4aeec0d7398fc8929ca09bdbd31

reprise de la vidéo de l'afp puis :

Plusieurs dizaines d'opposants à l'armement nucléaire ont fait les morts mercredi sous la Tour Eiffel, à l'occasion du 67ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, qui ont tué quelque 200.000 personnes.Ce "die in", à l'initiative de Sortir du nucléaire, du collectif "Armes nucléaires stop" (dont fait partie Europe-Ecologie-les-Verts) et de "la Maison de vigilance", était planifié dans le cadre du jeûne organisé du 6 août (anniversaire d'Hiroshima) au 9 août (Nagasaki) à Paris pour demander l'abolition des armes nucléaires. 80 personnes participent à ce jeûne.Après avoir mis en place au Mur pour la paix, sur le Champ de Mars, une exposition de photos des deux villes japonaises et des victimes des bombardements de 1945, les jeûneurs sont allés s'allonger sous la Tour Eiffel, sous les regards médusés de centaines de touristes.Au milieu du die-in, un danseur japonais en costume noir et masque blanc, accompagné par les sanglots d'une trompette, mimait les douleurs et contorsions de victimes des bombardements atomiques.La manifestation s'est achevée au bout d'un peu moins d'une heure, avec des slogans scandés comme une mélopée, "Hiroshima, plus jamais ça, Nagasaki non merci".En parallèle, un groupe de jeûneurs s'est rendu au ministère de la Défense pour demander, comme tous les mois, l'abolition des armes nucléaires. Leur demande d'entretien ayant été refusée, ils se sont rendus au siège du PS, rue de Solférino, où ils ont été reçus pendant une heure par le directeur adjoint du cabinet de Martine Aubry, David Lebon.

 


 Le nouvel observateur

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120808.AFP5217/des-opposants-aux-armes-nucleaires-font-les-morts-sous-la-tour-eiffel.html

 

 
Des opposants aux armes nucléaires font les morts sous la Tour Eiffel
Créé le 08-08-2012 à 18h50 - Mis à jour à 19h00

 

Plusieurs dizaines d'opposants à l'armement nucléaire ont fait les morts mercredi sous la Tour Eiffel à l'occasion du 67ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, qui ont tué quelque 200.000 personnes.

Ce "die in", à l'initiative de Sortir du nucléaire, du collectif "Armes nucléaires stop" (dont fait partie Europe-Ecologie-les-Verts) et de "la Maison de vigilance", était planifié dans le cadre du jeûne organisé du 6 août (anniversaire d'Hiroshima) au 9 août (Nagasaki) à Paris pour demander l'abolition des armes nucléaires. 80 personnes participent à ce jeûne.

Après avoir mis en place au Mur pour la paix, sur le Champ de Mars, une exposition de photos des deux villes japonaises et des victimes des bombardements de 1945, les jeûneurs se sont rendus en silence au pied de la Tour Eiffel en brandissant des banderoles sur lesquelles était inscrit : "Abolition des armes nucléaires", "Don't kill our children" (Ne tuez pas nos enfants).

Sur leurs tee-shirts, on pouvait lire: "Un monde libéré des armes nucléaires est possible". Certains étaient masqués de blanc ou couverts d'une cape noire, d'autres avaient un costume jaune en forme de missile.

Arrivés sous la Tour Eiffel, ils se sont allongés par terre, sous les regards médusés des centaines de touristes. Au milieu d'eux, un danseur japonais en costume noir et masque blanc, accompagné par les sanglots d'une trompette, mimait les douleurs et contorsions de victimes des bombardements nucléaires.

La manifestation a duré près d'une heure et s'est achevée avec des slogans scandés comme une mélopée, "Hiroshima, plus jamais ça, Nagasaki non merci". Un jeûneur distribuait aux touristes des brochures expliquant l'événement en pas moins de 15 langues (anglais, espagnol, mais aussi turc, russe, chinois, polonais...).

Des Italiens accompagnés de deux enfants ont trouvé le die-in "impressionnant". Giulio rappelait que les Italiens n'ont pas de centrale nucléaire et "sont contre" cette énergie. Joanna, de Grande-Bretagne, essayait d'expliquer à ses deux jeunes enfants l'objet de la manifestation.

En parallèle, un groupe de jeûneurs s'est rendu dans la matinée au ministère de la Défense pour demander, comme tous les mois, l'abolition des armes nucléaires. Leur demande d'entretien ayant été refusée, ils sont allés au siège du PS, rue de Solférino, où ils ont été reçus pendant une heure par le directeur adjoint du cabinet de Martine Aubry, David Lebon.

Le jeûne doit s'achever jeudi au Mur pour la paix, avec une commémoration et un spectacle.

Il a été lancé en 1984 à Taverny (Val-d'Oise), devant le poste de commandement souterrain des forces nucléaires françaises, par Théodore Monod, scientifique et explorateur, et Solange Fernex, pacifiste et militante des Verts. Transféré à Paris, il a pris cette année une ampleur particulière avec la participation de nouvelles organisations et quatre fois plus de jeûneurs.


 

 

Lundi 6 août 2012 - 17 h 00

Quatre jours de jeûne en souvenir d'Hiroshima et contre les armes nucléaires

Par Emmanuèle Bailly - France 3 - Paris Ïle-de-France

 

 

A Paris, un rassemblement et une commémoration avaient lieu ce lundi matin au Champ de Mars devant le Mur pour la Paix. Différentes manifestations sont prévues jusqu'à jeudi à l'initiative de plusieurs associations, le Collectif Sortir du nucléaire notamment. 
Environ 70 personnes sont inscrites à l'étape parisienne de ce jeûne international organisé chaque année aux dates anniversaires des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki qui ont tué quelque 200.000 personnes en 1945.

 

Lire sur le site

 

 



 

Lundi 6 août 2012

Dominique Lalanne : « L'apocalypse est possible en 10 minutes »

Par Jean-Louis Courleux - Blog : http://www.courleuxsansfrontieres.com/

 

Interview de Dominique Lalanne, physicien nucléaire, 40 années au CNRS, retraité depuis 2008 et président du collectif Armes nucléaires STOP, administrateur de l'association Maison de Vigilance et membre du Bureau national du Mouvement de la paix. "Armes nucléaires stop".  

 

Extraits interview vidéo : « Le traité de non prolifération au niveau mondial ? le pouvoir de la société civile ? l'Humanité doit exister sans armes nucléaires...Nous pensions que l'élection de François Hollande allait faire changer la position de la France...le changement, c'était sur les affiches...mais...Qui doit assurer la sécurité de la planète ? Appel à une convention d'élimination de l'arme nucléaire...la France bloque. Apocalypse pour demain ? C'est possible dans 10 minutes...

Ecouter l'interview

 


 

Lundi 6 Août 2012 à 11:55

France Info

http://www.franceinfo.fr/societe/quatre-jours-de-jeune-contre-les-armes-nucleaires-699097-2012-08-06

Quatre jours de jeûne contre les armes nucléaires
A l'occasion de l'anniversaire du bombardement d'Hiroshima en 1945, le 6 août, plusieurs associations antinucléaires organisent quatre jours de jeûne à Paris. Ils demandent "l'abolition des armes nucléaires".

Début du jeûne des associations antinucléaires au Mur pour la Paix sur le Champ de Mars à Paris © Radio France Nathanaël Charbonnier

Leur but : "abolir les armes nucléaires" ou au moins "essayer d'ouvrir le débat". Comme chaque année, plusieurs associations antinucléaires organisent quatre jours de jeûne à Paris, entre le 6 août, anniversaire du bombardement d'Hiroshima en 1945, et le 9 août, celui de l'attaque contre Nagasaki. Environ 70 personnes sont inscrites à l'étape parisienne de ce "jeûne international" qui a démarré lundi à 8h15 au Mur pour la Paix, sur le Champ de Mars.

Sortir du nucléaire, collectif de 900 associations, rappelle que seulement neuf pays "disposent d'arsenaux nucléaires" : les cinq reconnus comme détenteurs dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) -- Russie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Chine -- ainsi que la Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan et Israël. "Une quarantaine de pays qui avaient la technologie ont au contraire fait le choix de ne pas développer de programmes nucléaires ou y ont renoncé", a souligné Sophie Morel, administratrice de Sortir du nucléaire.

Le bombardement d'Hiroshima avait tué 140.000 personnes, suivi par celui de Nagasaki, qui avait fait 70.000 morts. Ces attaques avaient précipité la capitulation du Japon et la fin de la Deuxième guerre mondiale, le 15 août 1945.

Environ 70 personnes sont inscrites à l'étape parisienne de ce "jeûne international" © Radio France Nathanaël Charbonnier


 

Lundi 6 août 2012

Réveil-FM

http://www.reveil-fm.com/index.php/2012/08/06/2752-paris-jeune-international-contre-le-nucleaire

Paris: Quatre jours de jeûne contre les armes nucléaires

A l'occasion de l'anniversaire du bombardement d'Hiroshima en 1945, le 6 août, plusieurs associations antinucléaires organisent quatre jours de jeûne à Paris. Ils demandent "l'abolition des armes nucléaires".

Début du jeûne des associations antinucléaires au Mur pour la Paix sur le Champ de Mars à Paris

Environ 70 personnes sont inscrites à l'étape parisienne de ce "jeûne international"

Leur but : "abolir les armes nucléaires" ou au moins "essayer d'ouvrir le débat". "Il y a un verrouillage du débat en France, c'est pour cela qu'on organise ces actions, pour essayer au moins d'ouvrir le débat", a souligné Patrice Bouveret, directeur de l'Observatoire des armements. Comme chaque année, plusieurs associations antinucléaires organisent quatre jours de jeûne à Paris, entre le 6 août, anniversaire du bombardement d'Hiroshima en 1945, et le 9 août, celui de l'attaque contre Nagasaki. Environ 70 personnes sont inscrites à l'étape parisienne de ce "jeûne international" qui a démarré lundi à 8h15 au Mur pour la Paix, sur le Champ de Mars.

Sortir du nucléaire, collectif de 900 associations, rappelle que seulement neuf pays "disposent d'arsenaux nucléaires" : les cinq reconnus comme détenteurs dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) : Russie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Chine ainsi que la Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan et Israël. "Une quarantaine de pays qui avaient la technologie ont au contraire fait le choix de ne pas développer de programmes nucléaires ou y ont renoncé", a souligné Sophie Morel, administratrice de Sortir du nucléaire.

Le bombardement d'Hiroshima avait tué 140.000 personnes, suivi par celui de Nagasaki, qui avait fait 70.000 morts. Ces attaques avaient précipité la capitulation du Japon et la fin de la Deuxième guerre mondiale, le 15 août 1945.

Aujourd'hui, "20.000 bombes nucléaires sont toujours en activité, dont 2.000 en état d'alerte", dont pour la France "300" bombes et "96 en état d'alerte permanent", s'alarment les opposants au nucléaire. Les ONG souhaitent que le débat s'ouvre dans le cadre de la préparation d'ici la fin de l'année du nouveau Livre blanc de la défense, qui doit redéfinir les menaces et les priorités stratégiques de la France pour les 15 années à venir, rappelle pour sa part l'association Armes nucléaires Stop.

La sécurité par la dissuasion nucléaire est un mythe absurde. Une frappe nucléaire aurait des conséquences humanitaires catastrophiques pour nous tous. Nous vivons sous la menace mondiale de 20 000 armes nucléaires dont 2 000 en état d'alerte prêtes à partir - dont 300 pour la France et 96 en alerte permanente.

L'abolition de toutes les armes nucléaires est un impératif de survie.

Nous voulons le désarmement total et complet sous contrôle international dans le cadre d'une Convention d'élimination des armes nucléaires.

Nous voulons que les États nucléaires cessent de moderniser leurs armes de destruction massive et engagent des mesures réelles de désarmement dès maintenant. Abolir les armes nucléaires, nous le devons et nous le pouvons !

 


 

Dimanche 5 août 2012

Non-violence - Un jeûne pour l'abolition des armes nucléaires

Par Élisabeth Schulthess - L'Alsace

 

Deux Alsaciens rejoindront à Paris, du 6 au 9 août, les 70 participants au jeûne international pour l’abolition des armes nucléaires et le souvenir des victimes de Hiroshima-Nagasaki.

« L’arme nucléaire n’a aucun sens, elle est inutile et coûte très cher », estiment Pierre Rosenzweig et Alain Robert. Ces deux militants antinucléaires et non-violents alsaciens participeront à quatre journées de jeûne près de la Tour Eiffel pour demander un débat parlementaire et un débat public « pour une nouvelle politique de sécurité humaine ». « Il n’y en a jamais eu de débat public sur le nucléaire en France. Que le pouvoir soit de droite ou de gauche, il s’entête depuis des décennies. Pourtant, de nombreuses personnalités, comme Stéphane Hessel, Albert Jacquard, Paul Quilès, Michel Rocard, ou le général Bernard Norlain, ancien commandant de la force aérienne de combat, appellent à l’élimination des armes nucléaires », souligne Pierre Rosenzweig.

Organisé chaque année à la date anniversaire de Hiroshima-Nagasaki par la Maison de Vigilance (Taverny), ce jeûne d’interpellation a été lancé en 1984 par Solange Fernex, militante écologiste et pacifiste alsacienne, et par Théodore Monod, en souvenir des victimes des bombardements nucléaires qui ont fait 200 000 morts à Hiroshima et 140 000 à Nagasaki.

20 000 bombes actives

Cette année, ce jeûne prend une dimension internationale, avec la participation notamment d’Anglais : « Dans le monde, 20 000 bombes sont toujours en activité, 2 000 sont en état d’alerte, prêtes à déclencher l’apocalypse en quelques dizaines de minutes. La France compte 300 bombes nucléaires dont 96 en état d’alerte permanent. Le budget de la Défense pour le nucléaire était de 3,4 milliards d’euros en 2011. Nous avons quatre sous-marins nucléaires au prix de 2,5 milliards pièce et les nouveaux missiles pour atteindre la Chine nous coûteront 8,5 milliards d’euros », rappelle Pierre Rosenzweig.

Trois-quarts des pays ont voté à l’ONU en faveur du projet de Convention d’élimination de ces armes. Parmi eux la Chine, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. La France et le Royaume-Uni sont opposés à ce projet. « Le nucléaire n’est plus une arme de dissuasion mais une arme politique et économique. La France pourrait menacer de frapper le Niger pour défendre ses intérêts dans les mines d’uranium. Il y a un lien évident entre nucléaire civil et militaire. »

Les jeûneurs espèrent avoir une entrevue avec le Premier ministre et le ministre de la Défense, et multiplieront, durant ces quatre jours, les actions publiques : cercles de silence au Mur pour la Paix devant la Tour Eiffel, spectacles de danse avec des artistes japonais, die-in sur la place publique, chaîne humaine…

 

 

Lire l'article sur le site de L'Alsace

 

 


 

 

Vendredi 3 août 2012 - 15h26

Jeûne antinucléaire devant la Tour Eiffel

Le 7-9 de l'été sur Le Mouv', par Arnold


Du  6 au 9 août prochain à Paris, un jeûne  pour l'abolition des armes nucléaires et le souvenir des victimes des bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasak est organisé devant la Tour Effeil par la Maison de Vigilance, le Réseau Sortir du nucléaire et le collectif Armes nucléaires STOP, en partenariat avec la Mairie de Paris 2ème.
Pour nous en parler à 8h20 : Sophie Morel, administratrice et porte-parole du réseau Sortir du nucléaire.

 

Pour réécouter l'émission

 

 


 

 

Jeudi 2 août 2012 - 15h26

Quatre jours de jeûne en souvenir d'Hiroshima et contre les armes nucléaires

©AFP


PARIS - Plusieurs associations antinucléaires organisent quatre jours de jeûne à Paris la semaine prochaine, entre le 6 août, anniversaire du bombardement d'Hiroshima en 1945, et le 9 août, celui de l'attaque contre Nagasaki, pour demander l'abolition des armes nucléaires.

Il y a un verrouillage du débat en France, c'est pour cela qu'on organise ces actions, pour essayer au moins d'ouvrir le débat, a souligné Patrice Bouveret, directeur de l'Observatoire des armements, lors d'une conférence de presse à la mairie du IIe arrondissement de Paris.

Environ 70 personnes sont inscrites à l'étape parisienne de ce jeûne international organisé chaque année aux dates anniversaires des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki qui ont tué quelque 200.000 personnes en 1945. L'opération démarrera lundi à 08H15 au Mur pour la Paix, sur le Champ de Mars.

Sortir du nucléaire, collectif de 900 associations, rappelle que seulement neuf pays disposent d'arsenaux nucléaires: les cinq reconnus comme détenteurs dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) -- Russie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Chine -- ainsi que la Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan et Israël.

Une quarantaine de pays qui avaient la technologie ont au contraire fait le choix de ne pas développer de programmes nucléaires ou y ont renoncé, a souligné Sophie Morel, administratrice de Sortir du nucléaire.

Aujourd'hui, 20.000 bombes nucléaires sont toujours en activité, dont 2.000 en état d'alerte, dont pour la France 300 bombes et 96 en état d'alerte permanent, s'alarment les opposants au nucléaire.

Les ONG souhaitent que le débat s'ouvre dans le cadre de la préparation d'ici la fin de l'année du nouveau Livre blanc de la défense, qui doit redéfinir les menaces et les priorités stratégiques de la France pour les 15 années à venir, rappelle pour sa part l'association Armes nucléaires Stop.

Le 4 juillet, le président François Hollande a passé trois heures à bord du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible en plongée au large de la Bretagne, d'où il a réaffirmé le maintien de la force de dissuasion nucléaire française.

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